Voici la salade musicale que je vous ai préparée avec les sorties du mois de février. Du croquant, de l’acide, de la douceur, de l’exotique… comme d’habitude, il y en a pour tous les goûts.
Animal Collective, « Painting With », sortie le le 19/02
On ne compte plus les albums du groupe new-yorkais. Toujours à la pointe d’une pop expérimentale, Animal Collective livre une musique enthousiasmante, inventive et chaleureuse. Le parfait remède pour passer l’hiver, sous les palmiers de FloriDada 😉
Bombay, « Show Your Teeth », sortie le 05/02
Changement de nom mais toujours autant d’envie pour ce groupe rock indie à la musique ultra énergisante. En amuse-bouche, les hollandais nous avaient servi un fort alléchant « Slow motion » qui permettait de patienter en attendant le premier album de ceux qui se faisaient auparavant appeler Bombay Show Pig.
Caandides, « 20° 30′ S 29° 20′ W », sortie le 05/02
C’est la space galette de février, le son venu d’ailleurs, l’album classé X-Files. Bien qu’ils soient français, les membres de ce collectif parisien appliquent sur leur électro une attitude post punk aux forts accents british. C’est bien barré comme je l’aime, et ça me rend curieux de voir ce que cela pourrait donner sur scène.
Faik, « Sharr Mountains », sortie le 10/02
Dès les premières mesures de l’extrait « Saying bye was a mistake », j’ai été emporté par la voix et l’univers de Faik. Pour cette première œuvre solo, l’artiste lyonnais dévoile une magnifique sensibilité puisée dans une quête d’identité présente tout au long du mini album. Des paysages de Cappadoce aux montagnes Sharr du Kosovo, le voyage de Faik nous berce à coup de balades folk mais aussi de titres plus punchy. Un artiste à découvrir, un artiste en devenir, mon coup de coeur du mois 🙂
Rome Fortune, « Jerome Raheem Fortune », sortie le 26/02
Pour terminer, je vous présente le barbe bleue du hip hop américain. Après de multiples mixtapes, EPs et des collaborations remarquées (notamment avec Toro Y Moi), le rappeur d’Atlanta sort enfin son premier album. Onze pistes assez inégales ; je suis vite passé sur la numéro 1 (auto tune beurk) pour sauter à la deuxième où les choses sérieuses commencent. Entre le rap 90’s et la dance en passant par le trip hop, le producteur sudiste évolue avec aisance dans ce mélange des genres qui lui sied à merveille.