Cet été, l’Hôtel du Palais de Biarritz accueille en son sein deux expositions. Très différentes l’une de l’autres, elles présentent en intérieur et en extérieur deux artistes de renommée internationale ; Liu Bolin et Christophe Charbonnel.
Liu Bolin, jusqu’au 20.08.2017
En collaboration avec la galerie Paris-Beijing, l’exposition « Hiding in the city » s’invite dans le palace de la côte basque. Sept photos grand format et cinq sculptures attendent le visiteur pour montrer diverses facettes de l’œuvre de Bolin.

Liberty guiding the people, 2013 (Photos: Bon Sud Bon Genre)
La première œuvre se situe dans le lobby de l’hôtel. Un hommage à Guerlain, floral et magnétique, comme une invitation à s’orienter vers le Spa Impérial pour admirer la suite. Là, les grands formats mettent l’artiste en scène dans son jeu favori : la dissimulation. Au milieu d’un tableau de Delacroix, dans une ruelle ou devant un rayon de supermarché, l’artiste caméléon se fond dans le décor et dégage une étrange et captivante sérénité.

Instant noodles, 2012
Alors qu’il ferme les yeux sur ses photos, ses personnages sculptés se cache également le regard. En fibre de verre, ces bonhommes élancés appose leur main sur le visage comme pour s’imposer la politique de l’autruche.
Christophe Charbonnel, jusqu’au 30.10.2017
A l’extérieur, en partenariat avec la galerie Bayart, ce sont cinq sculptures qui sont posées au-dessus de la piscine et face à l’immensité océanique. Visage, corps d’hommes ou de cheval, Christophe Charbonnel affectionne le grand et travaille principalement la sculpture monumentale.

Tête de Persée Monumentale
Modelés, cisaillés, ses bronzes sont tellement façonnés qu’ils donnent parfois l’impression d’être en matériau vivant. Leurs tailles et le cadre se chargent du reste. Puissant.

Cheval Monumental (détail)
Pour ceux qui ne sont pas dans la région ou qui n’ont pas l’occasion de visiter l’exposition, j’ai tourné un petite vidéo pour donner un aperçu 😉