Italie : Mon Top 5 musical 2017

Non, la musique italienne ne se limite pas à celle que vos parents écoutaient dans les années 1970. Ni même aux artistes des années 1990 ayant eu leur succès en France, comme le beau Eros ou encore Zucchero. Figurez-vous qu’il existe aujourd’hui des musiciens qui, loin des clichés, élaborent des créations originales, tout en chantant dans leur langue. Voilà la musique italienne que j’écoute, celle que j’aime.

coez

L’artiste romain Coez

Calcutta ; positive nostalgie

Cet artiste romain connait une certaine célébrité depuis l’an dernier, depuis la sortie de son deuxième album Mainstream. Il faut dire que cet opus est une véritable perle. Du haut de ses 27 ans, le chanteur indie distille de fines mélodies renforcées par la délicatesse de sa voie. Il se dégage parfois un spleen classieux, et d’autres fois une joie mesurée par une ultra sensibilité.

 

I Cani ; pop alternative

Ces chiens (i cani = les chiens en italien) ne sont pas bien nombreux. En réalité il s’agit d’un seul homme, Niccolo Contessa. Proche de l’univers de Calcutta, cet artiste alternatif en est déjà à son troisième album avec « Aurora ». La voix est plus douce et moins fragile que son compère romain et les sons font régulièrement des flashbacks vers les années 1980. Une musique toute en rondeur qui sait aussi faire danser comme le prouve le titre « Non finirà »,  ci-dessous en vidéo.

 

Coez ; indie pop rap

Le dernier album de Coez, intitulé « Faccio un casino »,  ne quitte pas mes playlists depuis plusieurs mois. Egalement de Rome, ce trentenaire n’est pas un nouveau venu dans le paysage musical transalpin. Mais sa musique évolue pour mener à une version désormais  très aboutie de son art. Moins rap que par le passé, le phrasé se ralentit et les paroles se chantent de plus en plus. Totalement autoproduit son album sorti au printemps dernier, balaie avec nonchalence le talent d’un artiste caméléon capable de s’adapter à tous les styles. Non sans oublier de provoquer, sans y paraitre…

Carl Brave x Franco 126 ; chill hip hop

Ce duo du Trastevere (quartier de Rome) a sorti son premier album cette année. Essai transformé avec « Polaroid », un opus de 10 titres qui s’enchaînent tout en fluidité. Les productions sont plutôt planantes, souvent vêtue d’une douce ritournelle guitaristique. Pas d’agressivité mais du chill plein les oreilles pour ce hip hop à écouter tranquillement posé sur le sable ou sur un transat.

 

Ghali ; le phénomène rap

Né à Milan, cet artiste d’origine tunisienne dépoussière de manière décomplexée la scène rap italienne. Sur des productions commerciales et efficaces, il pose sa joie et son flow bondissant. Le résultat fait mouche et chaque titre est un tube. Le tout est accompagné par une mise en image de qualité et une véritable approche arty.

 

Cette liste n’étant pas exhaustive de tout ce que j’écoute, j’aurais pu vous parler de bien d’autres artistes. A commencer par Fabri Fibra, le dinosaure du rap italien qui a fait son retour avec l’excellent album Fenomeno. Mais aussi de Liberato et de son R&B chanté en napolitain ou encore de l’électro dance chantée par Cosmo

J’espère que ces choix vous auront fait découvrir d’autres aspects de la culture italienne et attends avec impatience vos commentaires ainsi que vos suggestions 😉

 

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