En prélude au festival Points de Vue qui se tiendra à Bayonne du 17 au 21 octobre 2018, une exposition sur le thème du street art est actuellement visible au DIDAM. Organisée par la ville, en collaboration avec la galerie SpaceJunk, l’expo montre le travail de Martha Cooper, une photographe tombée dans l’univers du graff à la fin des années 1970.

Photo de l’affiche de l’expo © Martha Cooper
Arpentant autrefois les rues pour le compte du New York Post, Martha Cooper se fascine par l’émergence d’une nouvelle forme d’expression. Attirée et dopée par l’odeur des bombes, elle devient une spécialiste du sujet en le suivant depuis ses balbutiements.
La première salle du DIDAM reflète bien l’atmosphère des premières heures. La fraîcheur et la spontanéité sont ici captées par l’objectif défricheur de l’anthropologue de formation. Avec le temps, cette culture underground s’impose dans le paysage artistique et médiatique. L’exposition suit cette évolution qui marque le mouvement ainsi que le travail de celle qui l’infiltre.
Dans une deuxième salle, une collection de murs du monde entier s’offre au public. Véritable hommage aux artistes, les clichés sont plus axés sur les oeuvres et leurs auteurs. Il y en a pour tous les styles et pour toutes les couleurs, un véritable feu d’artifice de ce qui se fait de mieux sur la planète. Un coin est également consacré à des prises bayonnaises, certainement pas les plus inspirées au milieu de cet océan de créativité.
En place jusqu’au 28/10, l’exposition fourmille de détails et communique tout l’enthousiasme véhiculé par une pratique artistique désormais reconnue. On y croise des célébrités comme Keith Haring, Basquiat, JR, Iggy Pop, Banksy… mais aussi toute une foule d’anonymes qui ont participé à l’avènement d’un art qui vient directement de la rue.

C’est au DIDAM que ça se passe
« Martha Cooper, shooting a revolution », jusqu’au 28/10/18 au DIDAM à Bayonne (6 quai de Lesseps)