Lisbonne est une ville en plein renouveau. Très apprécié des visiteurs, son centre historique est rénové mètre carré par mètre carré. Mais les quartiers alentours disposent encore de nombreux bâtiments qui ne demandent qu’à connaitre une nouvelle vie. Cette renaissance en cours laisse beaucoup d’espaces à l’expression et aujourd’hui, la capitale portugaise commence à peser sur la planète street art. Un terrain de jeu qui offre aussi de multiples possibilités pour faire de l’urbex (exploration urbaine).
Sans être exhaustif, voici 5 œuvres impactantes, visibles dans les rues de Lisbonne. Des murs qui frappent à la pupille et au cœur.
Bordalo II est un artiste majeur de la scène street art. Ce jeune trentenaire donne forme à des animaux en utilisant de la peinture mais aussi de nombreux objets et déchets en plastiques. Il a déjà réalisé plus d’une centaine de murs dans 20 pays différents. Et comme l’artiste est portugais, on retrouve plusieurs de ces bêtes en plastiques à Lisbonne et ailleurs dans le pays.
Inutile de le cacher, Vhils est mon coup cœur depuis des années. Sa technique originale donne forme à des visages en creusant les murs qu’il travaille. Dans la rua da Gloria, il a réalisé avec la star Obey, un magnifique portrait à quatre mains.

Photo © bonsudbongenre
Pour tout amateur de cultures urbaines, LX Factory est un passage obligé. A l’instar du projet Darwin à Bordeaux, d’anciennes friches industrielles ont été réhabilitées pour en faire un lieu de vie où se mélangent les genres. Au cœur de cet espace, l’œuvre de Jacqueline de Montaigne frappe radicalement à la rétine. Un portrait tout en délicatesse d’une icône pas comme les autres.
Partout dans le monde, le style coloré d’Eduardo Kobra fait mouche. L’artiste brésilien fait partie des grandes signatures du monde street art et ses fresques XXL se retrouvent dans les plus grandes métropoles du monde. A Lisbonne, c’est dans le quartier Marvila que l’on peut voir une de ses merveilles, le portrait du chef amérindien Raoni.
Depuis 2007, Pichi & Avo bombent sur les murs de Valence. Depuis la notoriété du duo a largement dépassé les frontières espagnoles et leur style est immédiatement identifiable. Le rose est la couleur de prédilection de Pichiavo. Leur style mélange leur goût pour l’art classique avec des touches de surréalisme et d’abstraction.

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Et comme les immeubles abandonnés sont légion dans les quartiers lisboètes, l’aventurier du bitume ne pourra que trouver son bonheur. Les adresses sont nombreuses mais c’est dans un ancien lycée que nous avons mis les pieds. Des milliers de mètres carrés inhabités sur les hauteurs du quartier de Marvila. Une ambiance incroyable dans laquelle on retrouve du graffiti, des manuels scolaires et du matériel professionnel pour enseigner des matières techniques.

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Auteur: Yannick
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