Comme presque tout le monde, je suis actuellement scotché à la maison. Ce mode de vie sédentaire génère en moi une irrésistible envie, d’ailleurs… Mais si je rêve à ma prochaine destination, je viens ici pour vous parler de mon dernier voyage. En effet, emporté par les obligations du quotidien dès le retour, je n’ai pas eu le temps de débriefer avec vous mon dernier trip de 15 jours à Bali. Le confinement a plusieurs mérites, notamment celui de me laisser aujourd’hui le temps de vous conter ce voyage.

Bienvenue à Bali © @yannick_revel
Parfois vendu comme une carte postale, Bali est loin de la petite île paradisiaque. Avec 5 millions d’habitants sur un peu plus de 5000 km², l’île indonésienne apparaît comme bien peuplée en comparaison de la Corse qui, par exemple, ne compte que 330 000 habitants sur 8000 km². À cela s’ajoute un nombre galopant de touristes, comme partout, agglutinés au même endroit, au même moment.
Alors je dois l’avouer, tout n’est pas rose sur l’île de Bali mais malgré les points négatifs que je me dois de relever, l’île recèle encore de nombreux charmes et de beaux trésors qui méritent le détour.
Bali, c’est ballot 😦
Clairement en 40 ans, Bali a littéralement explosé. Au point aujourd’hui de souffrir d’une véritable saturation touristique. Australiens, européens, russes, chinois… on rencontre sur ce petit bout de terre, des visiteurs du monde entier. Ceux-ci s’ajoutent à la population locale grimpante, ce qui bien entendu provoque un effet de saturation, en particulier dans les villes, de plus en plus tentaculaires.

Le scooter, moyen de locomotion n°1 © @yannick_revel
Cette explosion démographique et touristique récente entraîne de sérieux problèmes sur l’environnement et la pollution. Dans les villes, le ballet incessant des milliers de deux-roues rend l’air irrespirable. De plus, la sur-consommation de tout ce beau monde génére des tonnes de déchets plastiques. Résultat des courses, certaines plages a priori paradisiaques, se révèlent de véritables déchetteries lorsque l’on s’en approche. Bali ballot… mais pas toujours !

Dream beach est-elle vraiment une plage de rêve? © @yannick_revel
Comme dans tout voyage, pour trouver l’authenticité et la nature, il suffit d’une seule chose : sortir des sentiers battus. En quittant la ville, on goûte enfin à l’âme de Bali, la vraie, celle qui existe toujours et dont je suis tombé amoureux.
Bali c’est de la balle 🙂
Dès qu’on a fui le monde citadin, on fait face à des gens souriants. Des personnes calmes, toujours prêtes à rendre service, à toute heure et en toute circonstance. Une disponibilité et une gentillesse qui ne fait pas de bruit. Des paroles douces, une atmosphère sonore apaisante, l’ambiance est propice à la relaxation. Enfin, peuvent débuter les vraies vacances.

Happy in Bali © @yannick_revel
Des vacances à un prix imbattable. Malgré l’afflux de touristes, les prix restent abordables. Louer un scooter pour 3€ la journée, manger au restaurant pour 4€, se faire masser pour 6€, dormir dans un hôtel charmant avec piscine pour seulement 15 €… Autant de plaisirs que l’on se refuse pas. En vacances, on a le temps, ici en plus on a l’argent. Tu imagines le sentiment de liberté ?

Pas plus de 15€ pour cet hôtel © @yannick_revel
Zen dans sa tête et dans son budget, ne reste plus qu’à profiter de la vie dans un climat agréable de jour comme de nuit. Pas de questions vestimentaires à se poser, l’uniforme quotidien est le maillot de bain, de 8h du matin jusqu’au coucher.
Dans cette ambiance de détente, les couleurs et les saveurs régalent les gourmands des yeux comme du palais. Non seulement les prix sont modiques, mais en plus la cuisine est saine et délicieuse.

La saine et savoureuse cuisine balinaise © @yannick_revel
Rayon paysage, on peut dire qu’on est gâté. Les plages paradisiaques existent bien mais elles ne sont pas à proximité des grandes villes. En s’éloignant, ou en prenant le bateau pour une des petites îles voisines, on débarque sur des plages de cartes postales. Mais la beauté de Bali ne se résume pas à son rivage, tout le charme est aussi à l’intérieur où une végétation dense et exotique habite des panoramas parfois à couper le souffle.

Bali, l’île verte © @yannick_revel
Enfin Bali ne serait pas Bali sans sa culture imprégnée par l’hindouisme. Partout sur l’île, les traditions issues de cette religion sont omniprésentes. Des offrandes devant le magasin, des temples à chaque coin de rue, des encens parfumant les ruelles…Une ambiance unique qui peut même parfois se révéler mystique.

Les offrandes sont partout © @yannick_revel
Pour conclure ce billet, je vais juste te dire que j’ai adoré Bali, mais pas tout Bali. J’ai fui Kuta, saoulé par l’agitation incessante. J’ai été déçu par Ubud, qui a perdu toute son authenticité. Mais j’ai trouvé ailleurs, dans d’autres endroits, un charme enchanteur qui laisse un magnifique souvenir. Et puisque j’ai un peu de temps, ces endroits, je vais te les dévoiler dans les prochains articles.
La suite des mes aventures balinaises ci-dessous:
Les spots à voir (et à éviter) à Ubud
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