Ubud c’est cool mais pas partout. Tu veux connaitre les endroits à voir et ceux à éviter ? Suis-moi, je te fais revivre mon dernier trip à Bali.
Après deux jours d’acclimatation post atterrissage à Kuta, je n’avais qu’une seule hâte, quitter cette ville. Direction Ubud, le temple du zen si l’on en croit certains… Arrivés sur place, surprise, le gros village est plutôt une ville agitée avec son lot de touristes et de pollution…

Autour de Gunung Kawi Temple © @yannick_revel
En son centre, le dépaysement n’est pas vraiment au rdv, les commerces sont totalement occidentalisés (coffee shop façon hipster, Mc Do et Starbucks sont dans la place). Cette ville est aussi très prisée par nos compatriotes, le français s’entend donc à chaque pas sur les trottoirs ou dans le marché d’Ubud. Un marché qui ne présente d’ailleurs guère d’intérêt tant chaque vendeur essaie de vendre n’importe quelle camelote chinoise à n’importe quel prix. Fatigue…
Heureusement, comme toujours à Bali, il reste la solution magique : « rent a bike !». 60000 roupies plus tard (env 4€), nous voilà partis à la découverte des merveilles alentours.
Goa Gojah, la cave de l’éléphant
Bali ne manque pas de lieux de prières mais celui-ci est particulier. Son originalité : une statue de Ganesh est dissimulée au fond d’une grotte dont l’entrée est sculptée en bouche de démon. Le site est parcouru par de nombreux chemins qui permettent de s’enfoncer dans la végétation. C’est ici que pour la première fois du voyage, j’ai pris conscience de cette richesse exotique. Non pas en la regardant de loin, mais en la parcourant de l’intérieur.

Au cœur de la végétation balinaise © @yannick_revel
Gunung Kawi Temple
Il faut marcher un peu plus ici mais cela vaut vraiment le coup. Dès l’arrivée, on contemple un splendide paysage composé de terrasses, de rizieres et de cocotiers. La descente guide vers les lieux de prières dans le calme et la sérénité. En bas, une pause coco permet de reprendre des forces avant de remonter vers la sortie. C’est beau et encore authentique.

Gunung Kawi est aussi appelé Rocky Temple © @yannick_revel
Les rizières de Tegallalang
Instagram a changé la façon de consommer le tourisme. Ces rizières en sont le parfois exemple. Plutôt que du riz, il y pousse une espèce d’imbéciles au smartphone greffé à la main. Pour ces personnes, pas question de marcher, une simple photo depuis le haut ou sur une balançoire fera parfaitement l’affaire. Pourtant, malgré le côté Disneyland du site, on ne peut pas s’empêcher de le trouver remarquable. Les terrasses y sont splendides et la lumière parfois magiques. Un endroit à découvrir en évitant scrupuleusement les heures de pointes.

Le riz ne pousse plus à Tegallalang mais la carte postale est belle © @yannick_revel
Les cascades balinaises
Dans cette nature verdoyante, l’eau est partout. Si les plus belles cascades sont pour la plupart concentrées autour de Munduk, il y en a aussi quelques-unes qui méritent le détour du côté d’Ubud. La plus connue est celle Tegenungan, et comme elle est connue, elle est farcie-archi-blindée de monde. Pour un environnement moins « piscine à vague japonaise », nous avons opté pour Kanto Lampo, certes pas désertique mais tout de même très agréable.

Kanto Lampo waterfalls © @yannick_revel
Tirta Empul
C’est mon coup de cœur d’Ubud. Il figure parmi les deux expériences les plus marquantes durant mon séjour balinais. Tirta Empul est une source d’eau considérée comme sacrée dans la religion hindouiste. On y vient de tout Bali, de toute l’Indonésie mais aussi d’autres pays pour se purifier dans ces eaux mystiques. N’étant pas hindouiste, j’ai pourtant ressenti quelque chose de spécial ici, d’indéfinissable. Vêtu de mon sarong vert, j’ai suivi le parcours rituel sans tout comprendre mais dans un silence et une concentration religieuse. Loin de la trempette touristique, j’ai vécu dans ce lieu sacré une expérience unique au milieu des croyants. Un moment inoubliable.

Tirta Empul, le plus émouvant des sites autour d’Ubud © @yannick_revel
Le piège à éviter
Une des spécialités de Bali est le Luwak Coffee, un café élaboré à partir de grains de cafés digérés et déféqués par des mangoustes. Je ne l’ai pas goûté donc je ne peux donner d’avis sur ses qualités gustatives. Néanmoins, je suis dubitatif quant à la réalité de cette production quand on imagine le travail que cela représente et le nombre d’animaux qu’il faudrait pour produire les tonnes de Luwak coffee vendues à Bali et partout dans le monde. Ça sent l’attrape nigaud à plein nez. Néanmoins, nous sommes allés visiter les installations d’un torréfacteur. Ici, pas de caféiers, trois mangoustes totalement amorphes et des dizaines de touristes visitant le lieu à la chaîne. Clou du spectacle, à la fin de la visite, une employée propose une dégustation assortie d’un pressing bien relou pour consommer à la boutique. On comprend que cette jeune femme est payée à la commission mais on comprend surtout qu’on est empêtré dans un véritable attrape touriste. A éviter absolument.

Le café et le cacao balinais ne sont pas forcément indispensables © @yannick_revel
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Auteur: Yannick
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